Saison 7 - 2015

Né à Saint Nazaire en 1965, vit et travaille à Vigneux de Bretagne (44). Pierre Joubert se consacre exclusivement à la peinture depuis 1997 après avoir pratiqué les arts graphiques publicitaires durant une dizaine d’années, à Paris, New York et Nantes.

Peintre visuel et émotionnel, il nourrit son inspiration au contact de la nature qu’il recherche en permanence. La Bretagne qui reste son terrain de prédilection, ses racines artistiques, lui offre un espace mystérieux et lumineux pour exprimer sa matière créative. Aussi, il lui faut souvent s’en éloigner pour mieux la retrouver. Ainsi ses paysages méditerranéens, baignés de lumière apportent chaleur et plénitude à ses expositions.

On peut dire de sa peinture qu’elle est figurative contemporaine car elle n‘est pas figé dans une représentation objective, certains de ses toiles sont mêmes abstraites. Il amène le spectateur vers sa vision singulière du monde grâce à une matière opulente et riche, qui devient par endroits transparente. Artisan des grands espaces mais aussi de l’intimisme, ses toiles ouvrent nos regards sur des mondes lumineux où règne la plénitude.

Née en 1952 et résidente à Guenrouet (44), Hélène Gobin Langlais se définit comme une jeune (vieille) sculptrice, ayant longtemps regardé avant de pratiquer. En 2011, elle fait ses premières expériences avec le powertex et la stone art (résine durcisseur de tissu). « Je fabrique et habille des structures faites de bric et de broc ». En 2012, Hélène travaille le modelage en terre et le raku avec comme thème les danseuses de Flamenco. En 2013 sa rencontre avec l’atelier Kiro à Edern (29) l’amène à tailler la terre comme un sculpteur le ferait sur du bois ou de la pierre, avec une prédilection pour le grès noir patiné.

« Mes ambitions : capturer le mouvement, la légèreté. L’inspiration peut naître d’un souvenir, d’une histoire, d’une phrase. L’humour et la tendresse sont mes fils conducteurs ».

Hélène Gobin Langlais a exposé dans de nombreux salons de Loire-Atlantique et est lauréate des prix du public de Teille et Saint-Hilaire-de-Riez et du prix du jury de Sucé-sur-Erdre.

Originaire de Muzillac, Anne-Marie Le Goff est une autodidacte dans la pratique de l'aquarelle, qui peint depuis l'enfance.

"Pour moi peindre c'est comme respirer : vital ! J'ai participé à plusieurs expositions à Billiers et Muzillac. Mes œuvres s'attachent à évoquer par les couleurs de l'aquarelle tout endroit, lieu qui sont pour les visiteurs des souvenirs de paysage, de promenade. Cela peut aussi aller à peindre des portraits, ou des représentations chères à ceux qui me le demandent.

Breton d'adoption, Frédéric Carnal travaille différentes essences de bois et y associe volontiers le métal et la pierre.

Ses sources d'inspiration sont la nature, les émotions, la condition humaine.

Son travail est le résultat d'un cheminement allant de l'esprit à la matière ou de la matière à l'esprit.

Je me définis comme un « chercheur de formes » et me sers volontiers des mouvements naturels de la matière lorsque celle-ci me parle. Il m'arrive aussi d'extraire d'une bille de bois une forme pensée, et travaillée dans l'argile au préalable.

Membre de l'association « sculpteurs Bretagne ».Diverses expositions et salons en Bretagne, sur Paris, Nantes.

Franck Gervaise est né le 9 novembre 1967 dans la manche en Basse Normandie. Après deux ans comme architecte salarié dans une agence Rennaise et quelques projets d'architecture personnels, il se rend compte que son attirance pour la peinture est plus forte et que le métier d'architecte ne lui laisse que peu de temps pour s'exprimer dans cette passion. Ainsi il décide de passer l'agrégation d'arts plastiques afin de se rapprocher de la peinture, et l'obtient en 1997. De 1997 à aujourd'hui, il réalisera plusieurs expositions personnelles et collectives de Cherbourg à Nantes en passant par Vannes et aussi dans des galeries Parisiennes. Depuis 2004, il expose et est représenté par la galerie Les Funambules à Vannes dans le Morbihan, ville où il vit et y travaille la peinture. Ses sujets de prédilection sont les arbres et la forêt, les bords de mer principalement sous la tempête. La source d'inspiration essentielle étant le paysage. Ces dernières années il se consacre à une nouvelle série de paysages urbains, de ces paysages qui entourent les villes modernes : les zones commerciales. Il aime les représenter essentiellement de nuit ou le dimanche, c’est-à-dire à des moments de la journée où l'homme a déserté, laissant ces lieux tels des no man's land. Sa technique de prédilection est le pastel à l'huile, mais pour travailler les grands formats en atelier il préfère les techniques de l'acrylique et de l'huile.

« Au-delà de ce que je représente, que ce soit des arbres, des bords de mer ou des villes, le véritable sujet de ma peinture c'est la lumière, la recherche d'une lumière singulière, par le biais de la couleur, la couleur étant au service de la lumière. On me définit souvent comme coloriste et peintre de la lumière. Cette définition me plait. »

Venu de Bréal-sous-Montfort (35), Didier Lemaitre aime la sculpture sous toutes ses formes mais en particulier le travail de la terre et le bronze. Chaque bronze est l'aboutissement d'un travail de création qui commence avec la terre. Il aime la spontanéité, la liberté de création qu'elle autorise par l'alternance répétée de phases créatives et de phases techniques. Partant de modèles vivants, les formes, qui s'organisent sous ses doigts, lui inspirent des évolutions surprenantes et inattendues qui trouvent leurs cohérences, leurs identités, leurs vérités en dehors de toutes préméditations initiales. Alors parfois la terre devient bronze...

« Mon rôle de sculpteur dans la société est aussi de traduire -à ma façon- avec mon propre langage artistique-ce que je vois, ce que je ressens, ce que je perçois de la réalité du monde dans lequel nous vivons. Le rôle d'une œuvre est aussi de donner un témoignage et d’interpeller le regardeur : pour faire résonner en lui ses propres questionnements, ses propres préoccupations, elle peut alors échapper aux intentions premières de l'artiste ... ; ou bien tout simplement pour solliciter ses perceptions, ses émotions devant une recherche essentiellement esthétique et formelle.

Le sculpteur a alors rempli sa fonction. »

Didier Lemaitre a exposé dans de très nombreux salons en Bretagne, mais aussi à Paris, Caen, Ouistreham, Rome. Exposition permanente à Bréal-sous-Montfort

Née en 1970, Cécile Bocéno a passé son enfance en Afrique Noire, elle vit et travaille maintenant dans l’Ariège.

"Je collecte des images et les découpe minutieusement pour fabriquer de nouvelles images qui prennent forme au gré de mes émotions. La pratique du collage me permet d’inventer des mondes où se côtoient des époques, des univers et des temps différents. Sorte de pied de nez au temps qui passe, mon travail s’applique à décortiquer l’humain à travers ses représentations. Les textes de Lévi-Strauss orientent mes prises de décision. En prélevant directement dans la presse papier des images, je m’inscris dans une démarche éthique de recyclage qui me semble primordiale aujourd’hui. Je reste attachée à un travail « artisanal » qui se justifie à la fois par la profusion de matière première et par la notion de temps qui participe au processus créatif. Je livre ainsi mes interrogations et propose une nouvelle interprétation de ces images que l’on a déjà vu mais où ?"

Cécile Bocéno a exposé dans de très nombreux salons en Ariège et à Toulouse.

Né à Cholet en 1948, Didier Albert est passionné depuis l’enfance par la sculpture. Durant sa carrière dans le commerce et l’artisanat, il fréquente les beaux-arts de Cholet et s’initie aux différentes techniques auprès des grands maitres de la région. Il choisit l’argile pour s’exprimer dans le modelage et la sculpture.

Depuis longtemps admirateur de Rodin et Modigliani, Didier est aussi passionné par la Nature et le monde animalier.

« Je construis intuitivement toutes mes œuvres grâce à multiples observations des êtres de la Nature et de la faune en particulier en Afrique (paradis des arts premiers) source inépuisable autant pour les éléphants que pour les civilisations.

Depuis quelques années, je me suis intéressé au RAKU, ce qui est devenu une véritable passion. Car c’est toujours l’imprévisibilité à la sortie du four. J’ai découvert ce que signifiait la beauté de l’imperfection.

Rien n’est possible sans la passion qui nous anime. »